Avaraon "Fin de printemps"

[Cyprès]

Race : elfe
sexe : mâle
âge : 648 années
taille : 1m54
Poids : 48 kilos
classe(s) : druide
Croyances : Rillifane Rallathil et Sylvanus

description physique : Les cheveux clairs, principalement blancs. Il est un elfe âgé, ce qui ne se voit pas vraiment autant que chez les humains. Il a les yeux verts d'eau presque blancs, et porte très souvent un bâton de marche. Il garde une certaine musculature fine, même s'il apparaît surtout comme un non-combattant. Mais méfiance de l'eau qui dort ! La tempête survient parfois et peut tuer impitoyablement.

Traits de personnalité: Avaraon est un être bon. Sage et réfléchi, il est l'incarnation du calme la plupart du temps. Sa relation fusionnelle avec la nature et ses nombreuses transformations au cours de sa vie le rendent très ouvert d'esprit. Il a aussi passé près de 30 ans sous la forme d'une chouette, ce qui n'a pas manqué de l'affecter dans une certaine mesure, il est par exemple très actif la nuit.

Histoire :

"Vous me demandez quelle fut ma vie... ? *L'elfe laisse glisser sa main le long du bâton de frêne parcouru de gravures aux motifs de Rillifane Rallathil*
C'est une bien longue histoire qui peut néanmoins être résumée de manière fort courte. Je suis un elfe de la tribu des Almanesse, aujourd'hui presque réduite à l'extinction et j'y suis né il y a...*Ses yeux fixent l'horizon, le vert passé de ses yeux devenus presque blancs semblent se perdre dans le compte* ... 650 ans.
Nous vivions dans la forêt de Wealdath, protégés par une Nature robuste et saine, qui était à la fois notre maison et comme une amie proche qu'on respecte et que l'on aime. Ma mère *Il se fend d'un léger sourire empreint de souvenirs*... était une archère comme jamais flèche ne vit. Je crois bien me rappeler qu'elle était une protectrice de nos bois, mais la formule est confuse, puisque nous l'étions tous. Quant à mon père, je ne me souviens pas même avoir échangé un jour un mot avec lui. Il était taciturne et aussi loquace que la roche mais je crois qu'il m'aimait bien.

Mon enfance s'est passée à l'ombre d'arbres millénaires, dans la plus pure tradition elfique. Je connus alors, tout ce que les jeunes elfes savent. C'était une période si heureuse et si pleine de volonté de croître...*A ces mots, un moineau vient se poser sur le haut du bâton et commence à se lisser les plumes* Et comme la fleur dévoile peu à peu la couleur de son pétale, je m'ouvris lentement au druidisme au cours de ma période d'adolescence, autour de mon premier siècle. Le Grand Chêne étendit ses racines jusqu'à mon coeur et me fortifia de sa sève, jour après jour, années après années, siècles après siècles !
Le temps passant, je rejoignis la société humaine en me rapprochant du cercle druidique de Pierremousse. Encore aujourd'hui, je ne l'ai pas quitté. Je découvris la cité naine autant que les villes florissantes des hommes et vis naître et mourir les monarques et les idées. Car tel est le cycle de l'existence, tout ce qui vient au monde finit par le quitter, aussi nu et dépourvu de prétentions. J'irai moi-même bientôt rejoindre l'Arvandor et irai promener mes pas à la grande chênaie auprès des autres gardiens. *d'autres moineaux ont rejoint le premier sur le bâton et un furet, une tortue et un loup sont venus s'assoir près du vieux druide*

Quant à mon rôle en tant que gardien de la nature, je crois bien que je vous en parlerai plus tard... car je pense qu'il y aurait plus à en dire que pour toute ma vie ! *il sourit avec sa bienveillance permanente et se relève pour s'éloigner parmi les hautes herbes, suivi ça et là par de bien étranges compagnons de route*

[Cyprès]

(Petit up, j'ai rajouté un mini BG qui sera rejoint par un journal pour les compte-rendus de ce qui se passe IG)

[(DM) JB]

[Posté en partie DM pour validation]

[(DM) JB]

[BG validé, déblo 8->9 sur première demande]

[Cyprès]

Avaraon jeune (160 ans à peu près) :



"D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai été un jeune druide plutôt turbulent. Comme le torrent qui finit par faire l'eau calme du lac, j'ai été ce que la Nature fait de ses impétueux débutants. Je vivais encore dans la forêt de Wealdath, parmi mes semblables et étais encore tout imprégné de nos traditions guerrières concernant la défense de nos bois. Ce comportement implacable que j'affichais ne me manque pas, puissent les conflits toujours se régler en bonne intelligence !
Quand je pense aujourd'hui à ce que le passé m'a vu faire, il m'arrive de regretter d'avoir manqué à ce point de discernement. Mais n'est-ce pas la sagesse qui ne s'acquière qu'au prix de ces erreurs qui sont nos ratures?

J'espère ne plus jamais avoir à tiré de son fourreau la lame elfique qui se transmet dans ma famille depuis plusieurs générations. Je m'en suis déjà servi, pour défendre l'équilibre et les préceptes de la Vieille foi, mais ce ne fut jamais anodin pour moi. Et quand bien même la mort fasse partie du cercle, comme la violence est nécessaire à la conservation des uns, je crois pour toujours m'être enfin situé dans le camp des paisibles.

Mais il fallait bien jeunesse se fasse dirons-nous ! Aujourd'hui seul m'importe de préserver la paix et la quiétude de tous ces êtres dont j'ai la charge.
Oui, c'est là mon dernier souhait."

[Cyprès]

*Au coeur de la forêt de Wealdath, auprès d'un chêne magnifique qui domine le décor, un elfe vénérable se tient assis sur une de ses massives racines* "... Le vent murmure de bien tristes nouvelles. Je sens vibrer l'eau comme sous le coup d'un frisson... et l'air transporte le souffre des feux de la guerre. Il va revenir.
*Il contemple alors l'arbre majestueux devant lui, ses yeux si clairs semblent communier à eux seuls avec l'ancien chêne*
... Les armes ancienne devront être reforgées, et la Terre, de nouveau hurler sa fureur pour se préserver de l'ombre... Ne peut-il durer plus, le temps de la paix? Vieil ami aux pieds longs dessous la surface, est-ce trop demander de vivre sans le souci de voir paraître la Terreur?
*Il prend une inspiration si lente qu'on le croirait devenu minéral*
Vertefeuille est retournée au cycle et le cercle de Pierremousse semble confusément accuser le coup. Il était temps que ma retraite prenne fin, pour un dernier combat avant la longue promenade peut-être...

Puisqu'Il est de retour."